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Journée d'échanges techniques sur les continuités écologiques et passages à faune, Paris

Le contexte

Il est aujourd'hui largement reconnu que les espèces ont besoin de se déplacer dans le paysage pour réaliser leur cycle de vie : recherche de nourriture, reproduction, dispersion, migration, etc. Mais de nombreux aménagements du territoire, dont les grandes infrastructures linéaires de transport (GILT ; autoroutes, LGV), impactent le caractère fonctionnel des réseaux d'habitats. Les conséquences sont multiples et touchent aussi bien le quotidien des espèces que la viabilité de leurs populations à long terme : altération ou destruction des écosystèmes (perte directe d’habitats, nuisances -bruit, lumières-, etc.) et entrave aux continuités écologiques par effets barrières et/ou destruction d’individus (collision).

Principe de fonctionnement des continuités écologiques (à gauche) et des impacts d’une infrastructure sur la dispersion des espèces (à droite). Repris de Tarabon, 2020 et Cerema, 2021


Dans un contexte de préoccupation environnementale croissante, l’érosion de la biodiversité et les continuités écologiques sont désormais prises en compte dans les projets. Ces enjeux sont aujourd’hui retranscrits par les dispositifs de la séquence Eviter-Réduire-Compenser (ERC) et de la Trame Verte et Bleue (TVB). Les GITL en projet doivent être compatibles avec les orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques (ONTVB) et prendre en compte le SRCE ou être compatibles avec le SRADDET s’il existe en précisant les mesures ERC à la hauteur des atteintes aux continuités écologiques (article L.371-2 et 3 du Code de l’Environnement). En ce qui concerne les infrastructures existantes, il n’existe pas aujourd'hui d’obligation réglementaire générale à la restauration des continuités écologiques affectées par d’anciens aménagements. Les actions sont pourtant nombreuses, les parties prenantes se sont pour la plupart engagées depuis de nombreuses années à travers différents programmes de requalification environnementale volontaires (EIFFAGE, VINCI Autoroutes, Sanef, etc.).


L'évènement

C'est dans ce contexte que l'Office français de la biodiversité, dans le cadre du Centre de ressources Trame verte et bleue, le Cerema et le Ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires a organisé deux journées d’échanges techniques « Les passages à faune au service des continuités écologiques : de la mise en œuvre au suivi ».


Ces journées ont eu pour objectif de faciliter la transmission d’expériences réussies menées sur différents territoires et de mobiliser l’ensemble des acteurs : collectivités, gestionnaires d’infrastructures de transport, écologues, associations, bureaux d'études, etc. Les interventions de scientifiques, d'écologue (dont Ubiquiste), de techniciens des services de l’État, du Cerema, de Départements et de concessionnaires d’autoroutes ou de gestionnaires d’espaces naturels alimenteront les échanges. Le riche programme a ainsi permis de traiter :

– des méthodes d’identification des secteurs à enjeu de transparence écologique (thématique dans laquelle Ubiquiste est intervenu pour présenter nos récents travaux),

– d’exemples de réaménagement et de création d’ouvrages à partir de techniques innovantes,

– d’exemples de suivis et des méthodes à mettre en place.


En bref

– Date : 22 et 23 novembre 2022

– Lieu : ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires (La Défense, Paris)

– Intervention d'Ubiquiste : Comment identifier les secteurs d'actions à partir d'une approche territoriale ? L'exemple de l'étude de transparence écologique du réseau Sanef.




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